Le vinaigre blanc, … c’est épatant

Dans l’univers exigeant de la céramique, chaque détail compte.
Et parmi les secrets bien gardés de l’atelier, l’ajout de vinaigre dans la barbotine mérite une place de choix. Ce simple ingrédient, souvent relégué à la cuisine, révèle des vertus étonnantes lorsqu’il entre en contact avec l’argile.

Le vinaigre agit comme un activateur naturel : il modifie subtilement le pH de la barbotine, la rendant plus agressive et donc plus efficace pour fusionner les surfaces d’argile, même lorsqu’elles sont déjà partiellement sèches.
Résultat : des collages plus solides, des réparations plus durables, et une meilleure cohésion entre les éléments assemblés.

Utilisée pour combler une fissure, fixer une anse ou restaurer un détail fragile, la barbotine enrichie au vinaigre devient une véritable colle céramique. Elle pénètre mieux, adhère plus fermement, et sèche avec une résistance accrue. C’est un geste simple, mais qui fait toute la différence entre une pièce fragile et une œuvre pérenne.

En somme, le vinaigre dans la barbotine, c’est l’astuce des artisans avertis : naturelle, économique, et diablement efficace. Un petit plus qui transforme la technique en alchimie.


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